Tuesday, December 28, 2010

Essays.

Ceci est une rédaction qui a pour sujet la comparaison entre le naturalisme et le rationnalisme dans le cadre de mon ancien cours de philosophie qui j'ai affiché sur facebook aussi le 10 janvier 2009. J'ai eu une bonne note pour celle la d'ailleurs, hihi :)

La spécificité de l’homme...

Tout d’abord, le Rationnalisme supporte les deux théories dualistes. La première est l’interactionnisme. Elle affirme que l’être humain est à la fois une âme et un corps qui interagissent continuellement. Quant à la deuxième, c’est le parallélisme, c’est à dire que l’être humain est à la fois une âme et un corps mais on y retrouve aucune interactions. En ce qui concerne le Naturalisme, ce dernier supporte les deux théories monistes : le physicalisme, qui soutient que l’ëtre humain n’est qu’un corps et le spiritualisme, qui soutient que l’être humain n’est qu’une âme, un esprit, etc. Bref, les naturalistes ne croient pas que l’Homme puisse être une âme et un corps à la fois comme le soutiennent les rationnalistes. L’homme n’est qu’une seule chose. Ensuite, on a, à plusieurs reprises, tenté de distinguer l’homme de l’animal et nous en sommes venus à la conclusion que l’homme est supérieur aux autres êtres vivants. Il est possible de retrouver cette affirmation dans ces deux conceptions de l’être humain. Cependant, leurs raisons ne sont pas les mêmes. Pour les rationnalistes, l’homme est supérieur, car il possède la faculté de la raison et elle lui permet de se perfectionner en le libérant de ses instincts (comportements animals) et de sa dépendance envers son milieu. De plus, l’homme utilise le langage afin de produire des discours pour exprimer sa pensée. Cette capacité est dûe à la raison, ce que l’animal ne possède pas. L’animal est en quelque sorte « programmé » et ne peut pas apporter de nouvelles réponses. Pour les naturalistes, l’homme est supérieur à l’animal parce qu’il a un cerveau bien plus développé. Il utilise la parole pour communiquer et raisonner. Cela est possible grâce à ses capacités cérébrales. Il possède aussi une conscience réfléchie qui est dûe à plusieurs facteurs, la station debout, le développement de l’encéphale et la libération de la main. Enfin, selon les naturalistes, ce qui détermine que l’homme est supérieur à l’animal est, avant même la raison, la spécificité de son cerveau.

Sous l’angle de la spécifité de l’homme, la conception rationnaliste l’emporte. Je m’oppose fortement au monisme. Selon le Naturalisme, il n’y a aucune différence entre un corps mort et un corps vivant, ce qui me semble absurde. Prenons l’exemple du camion et du camionneur. Que serait le véhicule sans le camionneur (et vice versa)? Pas grand chose. Le camionneur permet l’activation du moteur. On en conclu que c’est la composition des deux éléments qui forme un tout. Il en est de même pour l’âme et le corps. Leur présence est nécessaire afin de définir l’homme.


La liberté humaine....

On retrouve deux grandes orientations en ce qui concerne la liberté. Premièrement, selon le déterminisme de la conception rationaliste, l’homme est soumis aux lois qui régissent le monde et il doit vivre en conformité avec elles. Agir de façon à respecter la nature lui apportera la paix dans l’âme. La raison lui permet de découvrir la nécessité, l’ordre naturel des choses et de l’accepter volontairement. Le déterminisme maîtrise donc nos dépendances. Deuxièmement, la raison permet à l’homme d’être autonome (autodétermination). Être libre, c’est être capable d’agir sur son milieu de manière à le transformer afin qu’il soit plus habitable par les connaissances qu’il à acquit sur lui-même et le monde. La raison lui permet de façonner son milieu humain et de devenir son propre maître. Afin d’être libre, il faut affirmer son humanité. Agir selon son instinct animal, ses pulsions et sa passion n’est pas affirmer son humanité. Il faut donc faire en sorte que la maxime de nos actions puisse devenir une loi universelle. Bref, c’est la raison qui permet d’échapper aux dépendances. Dans les deux cas, les dépendances sont nuisibles à la liberté humaine. Or, le Naturalisme affirme que l’on ne peut concevoir l’autonomie sans dépendance. Le développement de l’autonomie dépend de la qualité des connaissances, des techniques et des institutions que la société et la culture mettent à la disposition de l’être humain. Plus l’homme développe sa complexité, plus il pourra développer son autonomie, plus il aura de dépendances. Ses dépendances sont modifiables. C’est ainsi que l’on aborde l’auto-organisation. Un être qui n’est que le résultat des influences extérieures est nécessairement un objet, car il n’aura eut aucune prise. Si la capacité d’auto-organisation est assez développé, l’humain peut devenir sujet qui se détermine en partie lui-même et pourra donc prétendre être libre. La différence entre ces deux conceptions est donc que les rationalistes affirment que les dépendances sont nuisibles à la liberté tandis que les naturalistes affirment le contraire, c'est-à-dire, utiles. ....

D’après les informations données, on peut remarquer aussi que la notion d’autonomie est présente chez les deux conceptions. Les connaissances, les techniques et les institutions que la société et la culture mettent à la disposition de l’humain engendre son autonomie. L’homme est soumis aux lois régissant l’univers physiques. Cependant, c’est en connaissant ces lois et en les utilisant à son avantage que l’humain soit possible de s’adapter en modifiant son habitat naturel et en transformant les conditions de son environnement social et culturel. ....

Sous l’angle de la liberté humaine, j’approuve la conception naturaliste en ce qui concerne les dépendances. Ces dernières sont importantes au développement humain, sur le plan social, économique et politique. La passion et les désirs ont permis à l’homme de se rendre au plus haut des sommets. Grâce aux connaissances acquises et à l’aide de la passion et des désirs, ils ont donné accès à une plus grande vision du monde, une liberté. En effet, l’homme en demande plus sur le plan scientifique, technologique, culturel et autres pour transformer son monde à sa manière, car oui, l’être humain est autonome. C’est ce qui fait toute la différence et donne une certaine liberté.


Sociabilité de l’homme....

Chez les deux conceptions de l’être humain, on retrouve que le langage permet la vie en communauté. En effet, c’est avec cet outil précieux qu’il peut exprimer ses connaissances et sa perception du bien et du mal, de l’utile et de l’inutile. Les individus se rassembleront afin de mettre en commun leurs connaissances et leurs expériences individuelles. Il est possible d’observer une transition de l’individuel au collectif. Cela a pour but de pouvoir vivre harmonieusement entre eux, de satifaire leurs besoins et de procurer une protection mutuelle. Lorsque l’homme utilise la parole afin d’exprimer ses connaissances et ses diverses perceptions des choses, cela se traduirait aussi par la transmission de la culture. Ce dernier est puisuivit par les naturalistes. Puisque très peu de choses en l’homme sont inées, il assimilera les informations transmises par son entourage, les améliora et les partagera avec les autres. Enfin, l’homme crée la société et en retour, la société ne cesse de le créer (dynamisme).

Malgré cela, encore une fois, on retrouve une grande opposition entre le Rationalisme et le Naturalisme. Voici la situation. Les rationalistes soutiennent qu’en agissant selon la raison, les êtres humains s’accordent nécessairement entre eux et vivent en harmonie avec la nature. Nos passions et nos intérêts personnels (qui peuvent mener à la violence et à l’injustice) opposent les humain et peuvent mettre en péril la communauté. Ceux-ci sont donc des obstacles à la vie en communauté. N’oublions pas que les rationalistes supportent la théorie dualiste. On retrouve chez l’homme la raison qui doit dominer l’affectivité. Certains iront jusqu’à dire que le corps est un obstacle, que le corps est une source de passions, car il ne nous permet pas de penser rationnellement et de discerner la vérité. Contrairement au Rationalisme, le Naturalisme volorise complètement le corps humain. Sans l’apparition de la station debout, du développement de l’encéphale et de la libération de la main, la conscience réfléchie n’aurait pas pu se développer et aucun échange d’expériences et de connaissances (etc) ne seraient possibles. C’est grâce à l’organisation biochimique et spatiale d’ensemble de nombreux groupes de neurones qui permettent le langage, la conscience et la pensée. Chez les naturalistes, ceux-ci sont de base matérielle. On en conclut donc que la différence est que Rationalisme soit en opposition à ce le corps favorise la sociabilité de l’homme, tel que le supportent les naturalistes.

Sous l’angle de la sociabilité de l’homme, la naturalisme possède un bon argument. Si l’on résume la pensé rationaliste, le corps est un obstacle à la vie en société. Serait-il donc possible de concevoir une société que d’esprit? Le corps ne peut être un obstacle à la sociabilité, car c’est les fonctions cérébrales (le matériel) qui permet un discours logique entre les individus. Sans le développement de l’encéphale et des membres du corps, l’innovation et l’échange de connaissances ne seraient pas possible. Le dualisme est peut-être présent mais il est évident que l’âme n’y peut rien sans le corps.


La destinée de l’homme....

Plusieurs dangers guettent l’homme et autant chez le Naturalisme que chez le Rationalisme, ils s’entendent pour dire que l’homme est lui-même à l’origine de ces dangers. Les rationalistes soulignent la guerre, la violence, les rapports de forces et la brimade des droits de la personne encore présentes à notre époque. Ceux-ci sont présents, car l’homme n’écoute pas sa raison. Quant aux naturalistes, le danger qui guette les humains est la surpopulation, toujours enclanché par l’homme. Une surpopulation engendrait des problèmes économiques, socials et politiques, aucune place à la sélection naturelle et une diminution des ressources naturelles au désavantage de la population croissante et exigeante.

Le but de l’homme chez les rationalistes est de devenir ce qu’il est, un être rationnel. L’avenir de l’humanité semble optimiste. Le progrès de la rationalité s’est fait remarqué lors de la Révolution française. Selon Hegel, ce progrès est la réalisation de l’idée de liberté. La raison gouverne le monde, alors l’histoire est rationnelle. Les évènements passés sont la réalisation d’un plan. S’il y a une histoire, c’est à cause des êtres qui ont pu s’affirmer (par passions et buts individuels) dans ce monde dans lequel ils ont créée leurs propres lois. Agir ainsi assure la progression de l’idée de liberté. En ce qui concerne les naturalistes, il est dit que la disparition de l’espèce humaine est incontournable mais il reste que l’être humain est capable d’innovation et d’autotransformation (liberté). Le destin de l’humanité selon la perspective naturaliste est la maîtrise de son propre développement par les connaissances scientifiques et technologiques qu’il mettra en application sur sa vie organique, sociale et psychologique. Et ce, toujours soumis aux lois régissant le monde physique et vivant. Lors du moment de prendre des décisions sur le plan politique, économique et social, il faut s’inspirer d’une représentation de l’être humain et de l’univers qui soit la plus exacte, la plus objective et la plus ouverte possible. Tout cela permet de donner un sens à l’existence humaine et de permettre une vie meilleure pour les générations futures.

Enfin, malgré les différentes formulations du destin, il en revient à dire que le destin de l’homme réside dans la liberté.

Bien que le Rationalisme souligne la violence, la guerre et tous les autres problèmes actuels qui peuvent être listés, le Naturalisme met en évidence un problème encore plus foudroyant. La surpopulation est un problème qui est déjà présent mais le sera encore plus dans les années à venir. Elle englobe même l’idée rationaliste. En effet, la surpopulation aura des répercussions économiques, sociales, politiques et sur notre environnement, celui qui nous permet de faire tant de chose. Le véritable chaos. Sur une chose les deux conceptions semblent s’entendre, c’est à l’homme que revient le devoir de remédier à cette situation.

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