Saturday, September 17, 2011

End already?

En me couchant hier soir, je me sentais bien, je me suis dit que je passerai une excellente nuit, le sommeil était au rendez-vous.
Malheureusement, je me suis reveillée au beau milieu de la nuit; insomnie. Misère, Je n'ai pas pu fermé l'oeil de la nuit. J'ai fait de horrible cauchemar... 6:00, et hop on se lève. Je suis assise sur mon lit, les yeux plissés, je ne veux pas m'y rendre. C'est irréel. Je ne suis pas prête. Mais non ce n'est pas un rêve, c'est la réalité, alors il faut que j'y aille. Petit déj et un bon café comme d'hab. Question de ne pas briser l'habitude, un petit rituel avant de se lancer. Et misère. A mon chemin vers l'hopital, dans le metro, malaise gastrique, légère nausée, le nouveau pousse sur le vieux comme dirait mon beau-frère! Je me contrôle.
Il est 7h25, attendant a la station Berri Uquam pour me rendre a la station champ de Mars, à une station de métro. Le temps semble long, les petites nausées persistent, le stress augmente, les palpitations apparaissent. Je cesse la musique de mon lecteur MP3. Dans 20min, c'est l'heure. J'impatiente.
Finalement, j'arrive a l'heure prévue et en fait a 10 minutes d'avance. Fantastique. Je rejoins mes copines du collègue pour discuter, je suis un peu plus détendue, je blague par ci par la pour masque mon anxiété et mon manque de sommeil. Ils nous font entrer dans un auditorium en ordre alphabétique. Nous remet notre étiquette d'identité, nos numéros, un petit bloc note que l'on pourra trimbaler tout au long de nos 16 stations ÉCOS, des autocollants a remettre aux observatrices sur l'étage et l'ordre de notre parcours. Nous nous installons. Une brève explication sur le déroulement de l'examen pratique sur l'étage. Les présentateurs tentant de nous rassurer sans succès. Maudit. Mon estomac est en feu, je crois produire 1L d'HCL/h. Il nous propose de se rendre aux toilettes. Ma bouche devient pâteuse. Je veux retourner à la maison. Trop tard. On monte. Je lance: «C'est comme si on s'en allait aux funérailles».
Notre accompagnatrice nous fait rentrer les 19 étudiant(e)s dans le petit ascenseur, en pensant qu'elle allait monter mais non, elle nous souhaite la meilleure de chance et les portes se ferment. Entassés comme des sardines dans un canne. C'est drole, ca ce moment précis, cela me rappelait l'époque Nazi ou ils enfermaient tous les juifs dans des wagons ou camions... ou quelque chose du genre. Enfin. Rendus au 11e étages, nos effets sont déposés à la salle d'attente et nous nous installons enfin devant nos portes respectives. Porte #9. À gauche, une amie, hoche la tête, un brin de nervosité se fait ressentir, je regarde la pognée de porte. L'alarme retenti, je la tourne. Au moment ou je m'apprêtais a tourner la pognée, (le sentiment était indescriptible. L'inconnu derrière cette porte.) X 16 stations. Très épuisant. Plusieurs situations auxquelles je ne m'y attendais pas. Plusieurs situations de psychiatrie que je ne savais pas comment intervenir. 1/3 des situations étaient des cas de psychiatrie... Ca fait beaucoup. C'est ce qui m'inquiète. Les moments de silence étaient longs. Long longtemps. Pénibles. Tu ne dis rien, tu n'as rien. C'est relatif. Sinon, certaines situations ou j'avais l'impression que je n'avais rien dit de pertinent durant les 10min de la situation. Sinon, les situations qui ont le mieux été, et bien je savais clairement que j'avais oublié certaines choses. Mon Ordre de parcours: 2 stations - Repos - 6 stations - Repos - 5 stations - Repos - 3 stations - Fin. Très soulagée que ce soit la fin. Très décue de ma performance. J'étais épuisée, stressée, les nausées persistaient. Ca filait pas.
C'était clair dans ma tête, je referai cette examen Mars prochain. Preuves à l'appui. À 100%. Très décevant mais si je le prends du bon côté, et bien je saurai a quoi m'attendre la prochaine fois.
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