Saturday, March 21, 2009

L'art de l'insulte d'Arthur Schopenhauer par Franco Volpi

When I go to the library, I often find myself in the philosophy section. Pff. Probably because it is the first thing that comes across my mind. Have you ever thought about reading all the books avaible? Makes me sad. I don't even know where to start. Anyways, I rent a book from time to time and it makes me happy :)



So yesterday, I got this great book called L'Art de l'Insulte from the great pessimist, I mean philosopher Arthur Schopenhauer. In this book, Schopenhauer uses insolence and provocation with a slight subtility arguing on different thematics almost structured as a glossary which makes it easy to understand and read. While arguing, people may use insults as their last resort or simply not even think about it but for Schopenhauer, damn those structured arguments, lets jump right into action, even if you know you're wrong. The person who gets insulted and mad loses. But be careful, chose your ''opponent'' wisely! The philosopher treats about women, Hegel, god, faith, animals, men, humans, education, other philosophers, etc. Nobody spared.

I really enjoyed this book, well for a book a chose randomly of course haha. It's a book to read... hm... seriously? yet with a smile in the corner and tainted with many "pssshhh" . lol ;)

Here are few quotations:

"Pour celui qui étudie afin de parvenir à la connaissance, les études et les livres ne sont que les barreaux de l'échelle qu'il gravit pour atteindre le sommet de la connaissance : dès qu'un barreau l'a élevé d'un pas, il l'abandonne. Par contre, les autres, nombreux, qui étudient pour remplir leur mémoire, n'utilisent pas les barreaux de l'échelle pour monter, mais ils les démontent et les chargent pour les emporter en se réjouissant du fardeau de plus en plus lourd. Ils resteront éternellement en bas, car ils portent ce qui aurait du les porter" p71.


"Pour symboliser l'insolence et la sottise, on devrait prendre la mouche. En effet, pendant que tous les animaux craignent l'homme avant tout et le fuient de loin déja, elle se pose sur son nez" p53.


"Seules les pensées que l'on a soi-meme sont vraies et vivantes : car ce sont les seules que l'on comprend. Les pensées étrangères, lues, sont des chiures de merde" p68.


"La mémoire est une chose capricieuse et versatile, comparable à une jeune fille. Il arrive qu'elle refuse de facon tout à fait inattendue ce qu'elle à cédé cent fois et le propose tout naturellement plus tard, quand on n'y pense plus" p69.


"Lorsque l'on étudie le bouddhisme d'apres ses sources, tout s'éclaire; il n'y a là absolument aucun bavardage stupide sur le monde créé à partir du néant et sur un type surgi soudain qui l'a fait. Pouah, quelle saleté!" p77.


''La plume est à la pensée ce qu'est la canne à la marche: mais la marche la plus légère est celle sans canne, et la pensée la plus parfaite se déroule sans plume; c'est seulement lorsque l'on commence à vieillir que l'on aime se servir de la canne comme de la plume" p145.


"Le désir de connaissances, lorsqu'il porte sur le général, s'appelle désir de savoir (Wissbegier), lorsqu'il vise le particulier, il s'appelle curiosité (Neugier). - Les garcons manifestent le plus souvent un désir de savoir; les petites filles de la simple curiosité, mais celle-ci à un degré stupéfiant et souvent avec une facheuse naiveté" p164.

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